Excellente étape au gîte "La Lune rousse": accueil,  convivialité,  confort.

8h sonnent  à l'église  quand nous quittons le village de Saint  Germain  de  Calberte.

De temps  en temps,  un regard en arrière  à travers la végétation révèle  encore le village dans son écrin de verdure.

La végétation change et prend un air méditerranéen ; voici les premiers chênes- verts...

... des cistes et plus tard des genévriers.

Un peu de bitume aujourd'hui  -trop- pour assurer les jonctions entre chemins.

La route franchit le lit déjà  bien bas d'un premier  Gardon.

Au bout de presque 10 kms, se profile le village Saint  Étienne- Vallée  Française. 

Après un tour dans les ruelles charmantes, on y fait la pause de la matinée et le ravitaillement  pour le pique-nique .

Puis nouveau  franchissement  d'un autre Gardon...

... et nous abordons  une longue montée (5 kms),  sous un soleil ardent qui reluit sur les shistes.

Le temps  de reprendre son souffle,  on admire ce confère qui a garni l'extrémité  de ses branches d'une ganse vert tendre de nouvelles pousses.

Au col Saint  Pierre (695 m),  après  2 heures  de montée , on quitte La Lozère  pour le Gard.

Une des dernières  vues dégagées sur les Cévennes...

... avant de descendre par un sentier pierreux et abrupt...

... dans la vallée du Gardon.

A l'entrée  de Saint  Jean  du Gard, terme de notre marche,  on passe sous l'ancien pont...

...avant d'entrer dans la ville - ici la tour de l'horloge qui date du XIIème siècle-  où Stevenson a achevé  son périple le 3 octobre 1878.

Nous sommes heureux d'avoir fait ce chemin, sous un ciel clément, d'avoir admiré de vastes paysages, des détails de la nature, le patrimoine architectural , d'avoir rencontré beaucoup de personnes sympathiques aussi bien sur le chemin que dans les hébergements, d'avoir surmonté le doute du premier jour, et d'avoir résisté  à  la  fatigue

Dans les temps  qui viennent,  si les photos nous permettrons de "refaire" le chemin , nous comptons aussi réévoquer paysages et villages à la lecture du récit de Stevenson "Voyages avec un âne dans les Cévennes "

Pourquoi vous aussi qui nous avez accompagnés ne vous y plongeriez -vous pas?

Bonne lecture peut-être  et merci de votre compagnie. 

 Le village  de Saint Julien  d'Arpaon  où nous avons passé  la soirée  et la nuit est un haut lieu de l'histoire des Camisards; en témoignent les ruines de l'église...

 ... et le bâtiment  du temple  que nous contournons en partant ce matin vers 8 heures.

 Première  partie de marche aisée sur le tracé  d'une ancienne voie de chemin de fer...

 ... qui domine les gorges de la Mimente.

 Comme l'ancien  train, nous utilisons quelques tunnels toujours  en  bon état. 

 Au bout de 8 kilomètres,  nous arrivons  à  l'ancienne gare de Cassagnas au sympathique  réservoir d'eau des locomotives.

Après une halte pour se ravitailler  du pique-nique du midi ,nous gravissons une piste forestière  ...

Le sol est garni régulièrement  des pommes de pin fraîchement  tombées.

Quelle émotion  lorsque survient, entre les arbres, une vue dégagée  sur les lointains!

La chaleur  du jour est modérée  mais les larges plaques de schiste qui pavent le chemin reflètent intensément  la lumière.

Sur un surplomb, une sépulture préhistorique retient  l'attention  et fait méditer.

Les genêts fleurissent gaiement des vallonnements; ce sont ici, à la différence  des sommets lozériens, des plantes hautes à grandes fleurs...

... qui accompagnent  aussi parfois  le  randonneur  sur le bord du chemin. 

Merveilles de la nature, merveille aussi le travail  des hommes comme cet abri de pierres sèches ! 

Après  une erreur  de parcours  d'une petite heure, nous retrouvons  le bon chemin qui descend à Saint Germain de Calberte où nous faisons  étape  ce soir.

Ici le schiste est constitutif  du paysage: murets, couvertures, soutènement des anciennes terrasses agricoles.

Architecture  sympathique  des ruelles de ce village cévenol. 

Plus inattendue, au coeur du village,   cette sculpture - "L'homme cévenol " -  de l'artiste iranienne Shirine Afrouz qui résida quelques années  dans la commune, en hommage  au travail des hommes  qui firent ce pays.

Notre gîte de ce soir est plus classique.  Nous y passons une soirée  agréable  autour d'une grande table qui réunit  8 randonneurs.

Une belle avant - dernière  étape.

L'étape  sera courte; nous  partons  plus tard, vers 8h45. La nuit a été  reposante au bord du Tarn. Il fait 14°.

Nous  longeons  d'abord  le fleuve, en quittant le village de  Bédouès ; sur la rive opposée,  dernier regard  sur la collégiale  fortifiée  construite   au XIV ème siècle par  le pape Urbain V, originaire d'un village proche. 

Le chemin emprunte  temporairement le fond de vallée...

... où des prairies  naturelles offrent une déclinaison  du bleu au mauve.

Après  5 kms , on entre dans Florac en franchissant  successivement  le Tarn et le Tarnon.

Impressionnante au- dessus  de  Florac la falaise abrupte  du Causse Méjean !

A partir  de Florac, nous suivons, vers le sud-est,  la vallée  de la Mimente, affluent  du Tarnon ...

... essentiellement  par de petits chemins qui épousent  les pentes des vallonnements.

La végétation  a changé; finis les épicéas...

... place aux châtaigniers,  frênes...

Au bord du chemin,  cette belle gentiane nous fait le plaisir  d'exposer sa végétation déjà  bien avancée.

Il est 14h30 et bien chaud (26°) quand nous arrivons à Saint- Julien  d'Arpaon en franchissant le pont sur la Mimente.

Nous  avons  bien  descendu en altitude (610m); malgré  tout , la fatigue  se fait  un peu sentir. Notre tranquille gîte du jour sera un lieu apprécié de repos.

8h sonnent  à l'église  du village  de Pont de Montvert lorsque  nous franchissons  le pont en dos d'âne , flanqué  d'une tour à péage...

Le temps  s'annonce  magnifique. 

Tout de suite on attaque une première  rude montée  sur une  draille bordée de genêts . On est parti de 875 m et nous voilà  déjà à plus de 1100m. 

Le chemin  continue en sommet de plateau, ouvrant l'horizon. 

Les massifs de genêts  adoucissent  la rudesse des blocs granitiques.

La température  monte bien; aucun nuage.

Après  une descente dans une fraîche vallée,  c'est le début d'une  montée  très longue et très pentue par endroits...

...qui nous amène  vers 1398 m où une concentration  de caïrns témoigne  du passage de nombreux randonneurs.

L'ascension s'achève  au Signal du Bougès à  1421 m.

Un instant de récupération  dans un paysage à 360°

Sur les hauteurs on trouve la  tulipe sauvage, méritante sur ces altitudes si ventées.

Il est midi. On a fait une dizaine de kilomètres.  Il en reste environ  une quinzaine en descente incessante jusqu'à  Bédouès...

...tantôt  sentier, tantôt  piste forestière, pierreuse ou plus lisse, réclamant vigilance permanente sur là où l'on pose le pied.

Il n'est pas loin de 17h quand nous passons au pied de la collégiale  de Bédouès.

Notre hébergement de ce soir dans un camping au bord du Tarn est très  appréciable  pour se refaire après une belle mais éprouvante étape.

8 h sonne quand nous quittons LE BLEYMARD. Ciel clair, le soleil brille, la journée  sera belle ; une chance pour monter sur le Mont Lozère alors que la semaine dernière  a été pluvieuse ici aussi.

Début  de montée  en forêt; progressivement on monte de 1069m  à  1421 m à la station du Mont Lozère  ; l'effort est régulier.

Ces empilements impressionnants de troncs témoignent  de l'exploitation importante des conifères .

A la sortie de la forêt,  vue dégagée  sur le sommet du Mont Lozère. 

La magnificence est aussi dans ces humbles violas.

Le chemin vers le sommet est régulièrement jalonné  des "montjoies"...

... jusqu'au  sommet...

... de Finiels  à 1699 m.

La redescente débute dans les pins. On pique-nique  en cours.

Éblouissement  quand apparaît  le paysage du flanc sud.

Ce sont les Cévennes  dans leurs couleurs  et leur âpreté. 

A cette saison, merveilleuse alliance des chaos rocheux et des genêts. 

Sur le long et splendide  chemin après le village de Finiels. 

Malgré la très  longue descente pierreuse escarpée qui termine  le chemin du jour, on admire les bouquets de narcisse.

Très belle étape comme en rêve le randonneur qui s'achève  au très beau village de Pont de Montvert  en pays camisard.

Il  fait  4-5° ce matin  quand, à l'heure  habituelle, nous prenons le chemin. Le vent est fort et froid mais le ciel très  clair.

A Chasseradès au beau clocher roman, nous achetons le pique- nique. Heureusement  l''épicerie est ouverte tôt. 

Première  et inédite rencontre pour nous,  celle d'un baliseur équipé de tout le matériel  adéquat. Il fait la même  étape que nous mais évidemment plus lentement . Occasion de remercier cette corporation  bénévole. 

Passage sous le viaduc de Mirandol...

... village à la circulation  encombrée !

Le chemin  monte doucement , le vent s'est calmé. 

Conjonction  sympathique d'orchis et de genêts  sur le rebord sur sentier.

Parfois un peu de route pour faire la jonction entre deux tronçons de chemins, mais c'est toujours  de trop.

Ce sera une journée  aux dénivelés  successifs bien marqués entre 1100 et 1400m.

De longs passages dans la forêt  du Goulet où, comme partout ici , les conifères  dominent. 

Un petit crochet permet de découvrir  la source du Lot; eh oui, c'est ce filet d'eau claire...

... qui, en dévallant, prend assez vite du volume.

Pendant presque 2 kilomètres , nous longeons la vallée  de naissance du jeune cours d'eau .

On peut quand même  le passer à  gué.

Sous la chaleur  maintenant bien marquée, une dernière  remontée  sur le plateau...

... où la vue se dégage à l'horizon sur le Mont Lozère à gravir demain. D'ici là,  une bonne nuit à l'hôtel du Bleymard reconstituera les forces.

8h: Simone, notre hôte, nous accompagne sur le pas de sa porte  pour nous souhaiter un bon chemin.  Ce fut une halte agréable,  sympathique , avec un dîner de produits- maison ( potage de courgette au curry, terrine de sanglier, omelette  aux cèpes,  vin de sureau). Le ciel est  chargé  mais sec au-dessus  du  château de Luc.

Un clin d'oeil  de Stevenson pour encourager les marcheurs.

 Un peu de route  pour débuter puis nous franchissons l'Allier et passons de Lozère  en Ardèche. 

Première  longue montée dans les bois de hêtres...

... jusqu'à  1225 m avec  vue très  vaste  sur les plateaux  du Gévaudan.

Prudence  à la descente,  le chemin est pentu et pierreux...

... mais,  comme en contraste, des violas aux délicates couleurs  pastel en garnissent le rebord.

C'est Aladin, notre âne!  Mais non, tout simplement  celui des 3 marcheuses qui nous proposé de poser; moment  bien sympathique !

Après  une pause-café à  La Bastide- Puylaurent,  nous abordons  une nouvelle montée  bordée, sur les premières pentes, de landes à genêts; une merveille  pour les yeux!

Le large chemin  grimpe jusqu'à  1300 m. Pique-nique rapide au sommet...

... car il souffle un très fort vent glacial qui justifie le parc éolien  que nous traversons.

Après  la redescente tranquille où nous croisons un chevreuil - notre craintive "bête du Gévaudan" - nous arrivons vers 14h30  au camping  à la ferme où nous hébergeons ce soir dans une grande caravanne qui fleure bon les années  80. Nous entendrons le vent nous bercer!

Longue et belle étape commencée, comme chaque jour  jusqu'ici, vers 8h15.

Départ  de Langogne par de larges chemins sous un ciel clair et frais 

Passage de ruisseau  en fond de vallon

Les genêts,  à profusion sur cette terre, éclatent leur jaune généreusement 

Le chemin  qui parcourt les crêtes  est souvent très  marchant

Il empruntera beaucoup  aujourd'hui le couvert des forêts , plus sombre quand il s'agit  de conifères...

... plus riant avec le nouveau vert tendre des feuillus

Pique - nique de lundi de Pentecôte  au pied d'un calvaire au centre du minuscule et tristounet village de Cheylard- L'Evêque ...

... er voici le menu!

Splendide paysage  d'après-midi balayé par un vent froid et violent...

... mais sans doute  retarde-t-il un peu la pluie annoncée par le ciel qui se couvre, mais ce sera une courte petite bruine

Le sentier pour descendre  sur LUC où nous hébergeons ce soir est étroit,  pierreux et pentu . On y va prudemment. 

Dominant  le village, les vestiges d'un ancien château - fort, partiellement  transformé  en chapelle. 

16h 30: nous voici arrivés au gîte bien propret de La Huchette, tenu par Simone et René. Le dîner et la nuit  seront appréciables .

8h 15: Nous quittons Le Bouchet-Saint Nicolas ; il fait 2 ° mais le ciel est clair 

 Nous marchons  sur le plateau par de larges chemins ...

 ... bordant souvent des champs où commence à pousser la lentille verte du Puy que nous avons dégustée aux deux derniers dîners 

 À l'arrivée  à Landos, un joli ancien pont protégé  par une association locale de protection  du patrimoine

 Ce viaduc ferroviaire   aujourd'hui inutilisé fait aussi partie du patrimoine 

 Il franchit une vallée  où coule un paisible ruisseau 

Belle surprise  dans cette montée : c'est Nora, l'ânesse  qui porte le petit Victor-3 à 4 km/heure  de moyenne

Descente sur Pradelles, chemin  toujours  très  marchant, temps superbe

Le chemin a plaisir  à nous faire  passer par les ruelles anciennes de cette jolie ville

Cette journée  en contraste de celle d'hier aura été  aisée jusqu'au bout 

De fins narcisses  blancs garnissent les prés de végétation spontanée

En fin de journée,  nous quittons  la Haute-Loire pour la Lozère.  A l'entrée de Langogne,  terme de l'étape du jour,  nous franchissons l'Allier 

Une fois installés  à  l'hôtel, nous prenons le temps de visiter la ville, sa halle aux grains  de 1743 ...

... sa très  belle église romane du XIIème siècle 

Au total  une magnifique  journée  de marche où Liliane s'est réconciliée  avec ses jambes soulagées du poids du sac que nous avons confié à La Malle Postale

Départ à 8 h par 5° à 953m d'altitude 

Sous l'oeil vigilant  de Stevenson

Première montée dans les bois  par des chemins caillouteux  ou rendus bien glissants par la pluie abondante de la nuit dernière 

Aussi on apprécie  l'arrivée  sur le plateau. La journée  sera belle.

Pause  à Goudet après  une descente très  éprouvante quand la vue est trouble

Nous traversons la Loire déjà vive au pied du château  de Beaufort (XIII ème siècle )

La remontée sur le plateau  est longue, raide et ensoleillée 

Stevenson trouvait  que le paysage marqué  par les murets de pierres sèches avait un air  de ressemblance avec les  Highlands 

Il y a du monde sur ce chemin (8000 personnes par an)

Il fait frais en milieu  d'après-midi sur les plateaux ventés du Velay

Eh oui, nous avons plusieurs  fois rencontré des descendantes  de "Modestine", au pré mais pas sur le chemin 

Vers 16h30 nous arrivons  au Bouchet- Saint  Nicolas (1218 m) où Stevenson  avait fait une entrée  remarquée  sous les rires car Modestine avait mis  à terre  tout son chargement